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Charles Landrain

L’âge d’or de Wasseiges

Charles Landrain
Charles Landrain

Nous sommes en 1820. Napoléon a été battu à Waterloo et ses campagnes guerrières mangeuses d’hommes ont fait perdre la vie à 5 jeunes conscrits de Wasseiges. Le congrès de Vienne a décidé le rattachement de la Belgique aux Pays-Bas.

En un quart de siècle, nos populations auront connu pas moins de trois régimes différents...


Ferdinand Landrain, jeune praticien, s’installe à Wasseiges.


En cette période, un constat édifiant est établi à Wasseiges. Il peut être lourd de conséquences pour le bien-être de la population : il n’y a plus de véritable médecin. Le docteur Gerbehaye de Branchon que nous avons connu en ce début de siècle comme l’artisan de la vaccine est souffrant et ne pratique presque plus.


Saisissant cette opportunité, le jeune docteur en médecine et chirurgie, Ferdinand Landrain, tout frais sorti de la Faculté de Liège, vient s’installer comme praticien à Wasseiges et y fonder foyer avec son épouse, Marie-Thérèse Polet. Ferdinand est né à Wansin en 1792, ses parents étant originaires de Thisnes.


Le 10 mars 1821, un petit Charles va naître. On ne lui connaît ni frère ni sœur.


Ferdinand va s’intégrer très facilement dans ce village de Wasseiges en pleine croissance démographique. Au conseil communal du 11 octobre 1829, on relève la décision des édiles : « nomination d’un docteur pour soigner les indigents, Ferdinand Landrain, docteur en médecine et chirurgie, au traitement annuel de 25 florins à payer par le bureau de bienfaisance ». Il faut savoir que Pierre-Joseph Gerbehaye, l’ancien médecin attitré, est décédé en 1824.

La propriété Landrain sur le place
La propriété Landrain sur le place

Ferdinand s’intéressera également à la gestion communale. En octobre 1829, il est élu membre du conseil communal.


En 1830, Ferdinand, comme l’ensemble des Belges, connaît l’avènement d’une Belgique indépendante. Il restera actif très longtemps en tant qu’échevin sous les législatures des bourgmestres Honlet et Dupont.


Le docteur Landrain exerce son art de la médecine pendant un demi-siècle. En cette longue carrière, il en verra des cas. Il sera même appelé de temps à autre à baptiser les nouveaux nés si l’imminence d’un décès ne permet pas au prêtre d’exercer son sacerdoce.


Charles Landrain, le fils.


Comme nous l’avons dit ci-avant, le petit Charles est né en 1821.


Elevé dans le strict respect de la tradition chrétienne, il est envoyé en internat chez les jésuites du Collège Notre-Dame de la Paix de Namur pour son premier parcours scolaire. Ainsi le retrouve-t-on dans la liste des internes de l’année scolaire 1833-1834. Il vient d’avoir 13 ans...


Quelles furent ses études par la suite? Je ne peux répondre avec certitude à cette question mais je pencherais vers des études de juriste en arguant du fait qu’il sera par la suite nommé juge suppléant au tribunal de paix.


A 24 ans (en 1845), il se marie avec la jeune Catherine Dethier, fille cadette du fermier et bourgmestre, Nicolas Dethier, de Ciplet.


Les deux familles disposent de moyens financiers conséquents car elles dotent largement les jeunes époux. Charles et Catherine eurent le privilège de pouvoir vivre de leurs rentes leur vie durant. Ils firent d’ailleurs bâtir, peu après leur mariage, vraisemblablement vers 1850, une superbe maison de maître avec conciergerie, écuries, dépendances, etc... sur la place.

Le couple semblait très uni. J’en veux pour preuve ce symbole d’unité que constituait le monogramme « LD » en fer forgé qu’il avait fait placer sur la grille devant les fenêtres de la porte d’entrée de leur nouvelle maison. Charles Landrain associait également systématiquement le nom de son épouse aux actes qu’il posait. La signature qu’il apposait aux multiples documents administratifs avait la particularité de comporter également le nom de son épouse. Albert Léonard qui vécut avec Laurette, son épouse, près de 40 ans dans la « propriété Landrain » a étudié ce phénomène. Il écrit : « Au XIXe siècle, dans les familles chrétiennes, le fait d’accoler dans une signature le nom de l’épouse
à celui de l’époux était un signe fort de l’indissolubilité d’un mariage chrétien (« Vous serez deux dans une seule chair ») et d’une communauté d’intérêts (rentiers propriétaires tous les deux). Ainsi donc, si Charles fut connu comme libéral, il était profondément chrétien ! ».


Autre preuve de cette fidélité indéfectible, Charles associa le nom de sa chère épouse dans sa signature même après la mort de celle-ci en 1880...


Voilà donc un éclairage particulièrement interpellant sur ce personnage singulier qu’était Charles Landrain : chrétien, fidèle et libéral...


De cette union, naquirent 4 enfants : Jules (1846), Marie-Adèle (1848), Laure-Marie (1849) et Marie-Mathilde (1850).


Un jeune bourgmestre de 34 ans...


Charles Landrain, tout comme son père, aime les chevaux. En 1852, « une médaille d’or assortie d’un prix de 100 francs est décernée au couple Landrain-Dethier pour un cheval bai 3/4 sang provenant d’Erin » (Journal des haras de 1852) et en 1858, il reçoit le 3e prix pour Mundig Jupiter (3/4 sang).


Si Charles est un passionné de chevaux et aussi de chasse, son sujet de prédilection reste la politique.


Paradoxe pour un fervent catholique, il adhère aux thèses du « Parti libéral » de Frère-Orban qui vient de se constituer en véritable parti en 1846 et qui prône l’indépendance du pouvoir civil face au clergé. Il est séduit par son programme promoteur de changement et d’amélioration de la situation des classes ouvrières qui le fait percevoir à l’époque comme une formation progressiste (en quelque sorte la gauche de l’époque...) par opposition à la droite catholique et conservatrice. Les élections censitaires
de 1847 vont être un triomphe pour les libéraux.


Le père Landrain avait été échevin, le fils à 34 ans deviendra bourgmestre de Wasseiges en 1855 prenant la succession de Jean-Michel Honlet, propriétaire du moulin et médecin à ses heures. Il restera bourgmestre durant 32 ans jusqu’à sa mort en 1887, longévité oh combien exceptionnelle...


Durant cette longue période aux rênes de la commune, Charles-Ferdinand Landrain aura signé de sa belle signature de multiples actes d’état civil que les amateurs de généalogie auront pu découvrir dans les trésors des archives communales.


Un bourgmestre hors du commun : bâtisseur et organisateur d’un enseignement pour tous...


Ce bourgmestre exceptionnel réalisera surtout toute une série de travaux pour moderniser les infrastructures du village.

La place et la maison communale fin du 19e
La place et la maison communale fin du 19e

Il dote la commune de l’éclairage au pétrole en faisant placer de gros quinquets de distance en distance, aux carrefours et aux édifices publics. C’est le cantonnier Nicolas Rousselle qui aura la tâche d’allumer les lampes.


Sous son administration encore, des routes carrossables sillonnent bientôt la campagne. Un nouveau pont plus large est jeté sur la Mehaigne.


Mais une de ses plus grandes réalisations sera la construction des nouvelles écoles communales à la rue du Château. Depuis 1839, les écoles communales se tenaient sur la place dans l’ancien bâtiment du café-restaurant Leheureux (actuel café « Le relais »). Ce bâtiment servait également de maison communale et de salle du conseil.

Les écoles de la place ne comprenaient que deux classes, la première de 40 élèves et la seconde de 80.C’étaient les Corbusier père et fils (Jean-Joseph et Louis) qui « donnaient la classe ». Devant cette surpopulation scolaire et l’exiguïté du bâtiment, il s’avérait indispensable d’investir dans des locaux décents répondant à des normes propices à un enseignement de qualité. Conjointement à la construction des bâtiments, le conseil communal sous la houlette du bourgmestre Landrain va également revoir les normes d’encadrement dans le cadre de la « loi de 1842 » qui institue, notamment, la gratuité de l’enseignement. Le nombre de classes se verra donc dédoublé et on
procèdera à la nomination de deux nouvelles institutrices : mesdemoiselles Julie Servais et Léonie Boccar.


Dès 1876, les nouvelles écoles communales sont opérationnelles. Elles comprennent 5 classes, 2 cours de récréation avec préau et toilettes, les maisons de fonction de l’instituteur et de l’institutrice, bref le « nec plus ultra » pour l’époque d’autant que tout le matériel scolaire a été renouvelé également...


Jusqu’à cette époque, les écoles officielles étaient mixtes. Pour entrer dans les nouveaux locaux, les sexes sont séparés, les 2 institutrices nouvellement nommées s’occupant bien évidemment des filles.

Les nouvelles écoles à la rue du château
Les nouvelles écoles à la rue du château

En séance du 17 août 1881, on crée l’école gardienne laquelle prend les enfants des deux sexes de 3 à 6 ans. C’est mademoiselle Eugénie Galasse qui va être la première maitresse des bambins.

Landrain n’en restera pas là. Il va instituer encore deux cours d’écoles d’adultes et des cours très suivis d’horticulture et de culture maraîchère furent donnés par des professeurs de l’Etat.


Son rayonnement politique.


Le rayonnement politique de Landrain va dépasser le cadre strict de Wasseiges. En 1867, on le retrouve au sein de comité central pour la « société libérale de l’arrondissement de Waremme ».

Le 16 juillet 1869, par arrêté royal, Charles Landrain est nommé juge suppléant à la justice de paix du canton d’Avennes, en remplacement de M. Mottin, appelé à d’autres fonctions.

Nomination de Landrain comme juge-suppléant
Nomination de Landrain comme juge-suppléant

Il sera ensuite élu conseiller provincial sous la casquette du parti libéral, bien évidemment.


L’âge d’or de Wasseiges.


Dès les années 1860, un autre personnage emblématique fait son apparition à Wasseiges : Emmanuel Zaman, riche industriel et sénateur libéral.


Zaman né en 1812 est de 9 ans l’aîné de Charles Landrain. Ils sont tous deux du même bord politique et ont la même volonté d’entreprendre...


Zaman rachète le château au comte Charles d’Oultremont de Presles, le neveu du comte de Bryas qui s’était rendu propriétaire de l’ensemble des domaines de feu le baron d’Obin, c’est-à-dire pour Wasseiges, le château, la ferme et plus de 145 hectares.

Début des années 1860, Zaman fait construire la « sucrerie d’Embresin » (voir l’article : La famille Gilain, ses origines et son parcours marquant à Wasseiges...). Cette petite usine va devenir progressivement une pourvoyeuse considérable d’emploi pour la main-d’œuvre locale.

La sucrerie d'Embresin fin du 19e
La sucrerie d'Embresin fin du 19e

Afin d’améliorer l’approvisionnement de la sucrerie en matières premières, Zaman est autorisé en 1877 à construire une voie ferrée à écartement étroit de 72 cm, à condition d’assurer par la même occasion le transport des voyageurs et des marchandises. Le 1er chemin de fer vicinal baptisé : « le petit train Zaman » fut inauguré le 15 septembre 1879 en présence du ministre des Travaux Publics et du gouverneur de la Province.


Ainsi donc Wasseiges avait aussi son chemin de fer ce qui permettait de le désenclaver quelque peu de son isolement au fin fond de la province de Liège.

Dans le même temps, le curé Bolly, à la réputation de saint homme, entreprend de grands travaux de restauration et d’embellissement de l’église construite en 1773. L’architecte bruxellois H.-J. Maquet est chargé de la construction d’un chœur prolongeant et sublimant l’ancienne architecture. Le chœur se voit éclairé par de vastes fenêtres à vitraux. L’autel majestueux date également de cette époque.

La station Zaman de Wasseiges
La station Zaman de Wasseiges
L'église St-Martin fin du 19e
L'église St-Martin fin du 19e

La décoration intérieure est prise en charge par le spécialiste local de la restauration d’églises : Charles Meunier. Le chemin de croix monumental commandé au peintre liégeois Léon Philippet (prix de Rome) date également de cette période. Chacune des toiles fut payée 650 francs...


L’appel aux donations du brave curé Bolly et les moyens dont disposait la riche fabrique d’église totalement autonome permirent le financement de ces onéreux travaux. Sans doute les époux Landrain-Dethier, fervents catholiques, mirent-ils aussi largement la main au portefeuille comme les nombreux rentiers que comptait le village et l’ensemble des paroissiens.

La majesté de cette église pouvait traduire une certaine opulence du village qui, à cette époque encore, voulait rivaliser avec son voisin Hannut.


Un grand jour dans l’histoire de Wasseiges...


Début 1880, l’administration communale est avertie par le baron Zaman qu’un événement exceptionnel dans les annales du village aurait lieu dans l’année et qu’il convenait de s’y préparer.

Emmanuel Zaman qui a ses entrées à la Cour vient d’obtenir la confirmation du cabinet royal qu’une visite du roi Léopold II à Wasseiges est planifiée. Le « roi bâtisseur » est curieux de voir et d’apprécier ce « petit train Zaman » dont on lui a parlé.


Le 3 mai 1880 est une date mémorable pour toute la région.

Le viaduc de Branchon
Le viaduc de Branchon

Charles Landrain a l’insigne honneur de participer activement à l’accueil du roi en tant que premier magistrat de la commune. Quel aboutissement pour cet homme qui a consacré tant de temps à œuvrer pour son village, pour sa région... C’est un peu de baume sur son cœur meurtri de père qui vient de perdre en décembre sa fille, Laure-Marie, âgée de 30 ans.


Il accompagne donc Zaman et l’ensemble des autorités locales pour accueillir le roi à Taviers à sa descente du train royal. Toute la région s’est mobilisée et rassemblée pour l’événement, les notables, le clergé, les enfants des écoles, les habitants venus en très grand nombre...


Une voiture spéciale qui sera appelée par la suite « voiture royale » attend l’illustre visiteur. Les premiers discours terminés, le roi Léopold II et l’ensemble de sa suite prennent place dans le petit train qui chemine fièrement vers Wasseiges en enjambant au passage le viaduc de Branchon sous les vivats de la foule rassemblée sur son passage...

Le roi Léopold II en 1880
Le roi Léopold II en 1880
La fanfare "les amis réunis"
La fanfare "les amis réunis"

A Wasseiges, il traverse le village en calèche escorté par un escadron de la gendarmerie et se dirige vers le château où a lieu la réception. On raconte qu’en chemin une vieille wasseigeoise l’invita :« Vino veuye mi belle omaye » et le roi de s’exécuter...


Longtemps, les vieux du village raconteront cette anecdote qui avait fait le tour de la région...


Au retour, le roi, ravi de sa visite, s’entretint avec le mécanicien et le chauffeur et, les félicitant pour la maîtrise de leurs manœuvres, leur donna à chacun un pourboire de cinq louis.


« Les amis réunis »


En 1882, Landrain fonde la fanfare « Les amis réunis ».


En 1883, il la dote d’un superbe drapeau.


Le premier directeur et co-fondateur de cette fanfare fut François Seressia, dit le « Vieux chef », un vétéran de Léopold Ier. Il initia beaucoup d’élèves à la musique dont Alfred Seressia, son neveu, brillant musicien qui devint son successeur à la tête de la fanfare.

L'acte de décès de Charles Landrain
L'acte de décès de Charles Landrain

Une fin de vie endeuillée par le décès de tous ses proches


Pour Charles, les années 80 vont être synonymes de deuil, de déchirures, de douleurs...


Sa fille Laure-Marie était morte en décembre 79. Son épouse, sa moitié, Catherine, va, elle-aussi, décéder en 1880. Quelle déchirure pour ce mari qui avait toujours si étroitement associé son épouse à sa vie...


En décembre 85, ce sera le tour de sa fille aînée, Marie-Adèle, veuve de Casimir Dupont décédé quelques mois avant. Elle laisse deux orphelins que la famille paternelle, les Dupont, prendra en charge et élèvera.


Enfin son fils, Jules, décède lui aussi en décembre 86 à l’âge de 40 ans...


Charles se retrouve donc seul à 66 ans. On imagine un homme au cœur déchiré d’avoir perdu tant d’êtres chers, affaibli par une mélancolie qui vampirise son être. Cet homme reste néanmoins un homme de devoirs. Il n’en continuera pas moins à gérer la commune jusqu’à son dernier souffle.

Le bourgmestre Landrain ira rejoindre Catherine et ses enfants le 27 décembre 1887, en décembre lui aussi... Il incombera au garde champêtre Jonet et à l’instituteur Moreau de faire la déclaration de décès à l’état civil à défaut d’un membre de la famille.

La mémoire d’un grand homme, la mémoire d’une époque faste...


Charles Landrain, comme vous aurez pu le constater fut, pour Wasseiges, un grand homme.


Sa longévité en tant que premier magistrat de la commune lui permit de réaliser de grandes choses et en fit un personnage incontournable.


En regardant son portrait, vous découvrez également une forte personnalité, un homme qui en impose et ne laisse pas indifférent.


Et pourtant Charles Landrain est tombé dans l’oubli... Son souvenir s’est éteint. Aucune stèle, aucune plaque commémorative, aucune manifestation ne perpétue sa mémoire.


Ingratitude, direz-vous ? Ignorance... plus vraisemblablement...


La vie, l’action de Charles Landrain s’inscrivent aussi dans le contexte d’une époque, le 19e s, un siècle où le Royaume de Belgique naît, s’organise et valorise tant ses richesses que l’ingéniosité de ses pionniers.


Durant la seconde moitié du siècle, elle s’affirme et devient une nation incontournable sur le plan économique. Léopold II, le « roi bâtisseur » fut aussi un aiguillon de cette évolution, reconnaissons-lui ce mérite...


Wasseiges, dans le contexte du siècle, sous l’impulsion des Landrain, Zaman, Gilain et d’autres suivra cette évolution, cette dynamique. On sent que cette commune prospère et que la qualité de vie s’y est améliorée. Elle retrouve dans la région son rang d’antan, de village phare, de centre d’activités et de commerce.


Charles Landrain et son temps symbolisent ce mieux être général que j’appellerais : « l’âge d’or de Wasseiges ».


En retraçant cet épisode, je voulais combler une lacune et rendre hommage à cet homme qui en fut un des grands acteurs...


Etienne Jacquemain


Remerciements :


Je tiens à remercier Albert Léonard pour l’aide et les informations utiles qu’il m’a fournies pour l’élaboration de cet article.


Albert est un spécialiste du 19e à Wasseiges. A partir de ses recherches aux archives, il a constitué une base de données qui lui permet de bien connaitre les familles, les gens, leurs métiers. Ses travaux lui permettent de pouvoir retracer certains événements et de sentir réellement l’atmosphère de l’époque. Il dispose donc d’une source très riche de renseignements dans laquelle il m’a autorisé à puiser.


De plus, il connaît le personnage et son contexte puisque, durant près de 40 ans, Laurette et Albert ont vécu dans la « propriété Landrain » qui était devenue la leur. La famille Landrain n’a pu le laisser indifférent...


Je lui dédie donc cet article qui traite de cette période, oh combien intéressante...


Autres sources :


Les notes de l’abbé Renard m’ont été utiles pour retracer la visite de Léopold II à Wasseiges mais je me suis surtout basé pour ce travail sur les « cahiers » de Pierre Jacquemain traitant de l’histoire du village et en particulier de la chronique de ses bourgmestres. Pour ce qui est des informations sur les écoles, elles ont été tirées de la fameuse dissertation réalisée conjointement en 1900 par les 4 instituteurs de l’époque.